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Film
La terre
Edité par Bach films [éd., distrib.] - paru en [DL 2006]
Le problème de la collectivisation des terres divise les habitants d'un petit village Ukrainien. Les riches Koulaks combattent violemment cette application des idées révolutionnaires. Le jeune Communiste Vassil, le fils d'Opanass, met tout son enthousiasme dans la mise en oeuvre des réformes agraires. Au cours d'une douce nuit d'été, Vassil rejoint sa fiancée. Les amoureux s'attardent. Lorsqu'il quitte la jeune fille, Vassil, tout entier à sa joie de vivre, se met à danser dans le paysage inondé de clair de lune. Or, tapi dans l'ombre, un Koulak a tiré sur lui. Le paysan s'écroule, tué net. Alors que l'assassin s'enfuit et se blottit contre terre, le village fait d'émouvantes obsèques à son héros. La cérémonie touche à sa fin. La pluie commence à tomber. Dans la maison d'Opanass, un fils vient de naître...
- Avis
- Souvent comparé au Cuirassé Potemkine pour être le plus beau film soviétique ou à La Ligne générale pour la parenté de son sujet, La terre révèle aussi la maîtrise de son auteur. Il est une éloge du monde paysan et de son osmose avec la terre comme de l‘aboutissement inévitable dans la collectivisation. Le film atteint à un lyrisme extrême par un travail des plans et du montage au cours d‘une séquence qui le clôt sur une symbolique forte : un hymne à la vie, à cette « vie nouvelle » ardemment voulue par les personnages.
- Par
- Sylvie H., bibliothèque du Cinéma François Truffaut