L'Automne de la Science dans les bibliothèques L'eau au cinéma
extrait du film Le Jour d’après de Roland Emerich
L’Automne de la science se déroulera du 16 septembre au 21 octobre 2023 autour d'une thématique en lien avec l’un des grands enjeux de notre temps : l'eau. À cette occasion les bibliothèques de la Ville de Paris vous proposent une riche programmation culturelle et de découvrir une sélection de films où l’eau est abordée comme motif cinématographique pour une part, comme l’un des symboles du dérèglement climatique, dans un environnement naturel menacé par le péril écologique, pour une autre part.
Élément nécessaire à la vie, l’eau joue un rôle important dans la plupart des cosmogonies. De tous temps, écrivains, artistes et musiciens se sont attachés à la représenter. Il existe une infinité de films où elle tient une place majeure. D’un point de vue imaginaire, elle fonctionne souvent comme un hors-champ cinématographique (on la voit peu) qui imprime le récit, contribue à créer une atmosphère ou comme catalyseur d’émotions. Elle jaillit, coule, arrose, ruisselle, s’infiltre, capillarise, baigne chante, ondoie, se transforme en neige, glace, brouillard, nourrit, submerge, détruit … l’eau fait peur ou réconforte : de nombreuses scènes mythiques du cinéma s’appuient sur elle. Sa photogénie fait d’elle un décor naturel dont le cinéma documentaire et d’exploration sut se saisir alors qu’il était encore muet.
L’eau symbole de la lutte mythique et harmonieuse entre l’homme et la nature
En 1922, Flaherty réalise Nanouk l’esquimau, le premier documentaire ethnographique de l’histoire du cinéma, dans lequel il magnifie la nature, ici la banquise, tout en décrivant méticuleusement la résistance et l’ingéniosité quotidienne de l'homme dans un milieu de neige et de glace qui lui est hostile. De cette la lutte contre les éléments, contre le vent, le froid, le film tire force et lyrisme qui exalte l’adaptation ancestrale et harmonieuse de l’homme à son environnement naturel.
Photogramme extrait du film Nanook de Flaherty
En 1948, avec Louisiana Story commandé et financé par une compagnie pétrolière, Flaherty laisse aller sa fascination pour l'eau, la faune et la flore d’un bayou de Lousianne. Plutôt que décrire les difficultés et les dangers de l’extraction pétrolière conformément à ce que prévoyait le scénario, il suit avec sa caméra un jeune garçon cajun glissant sur sa pirogue, offrant au spectateur de magnifiques séquences sur l’eau figurant un paradis terrestre et enfantin agressé par la technique moderne. Mais ce n’est qu’à partir des années 1950 qu’émerge une critique sur la façon dont l’homme se comporte à l’égard de la nature et des animaux. En 1958, Nicholas Ray réalise La Forêt interdite. Le film, écrit et porté par Budd Schulberg, le scénariste dénonce les atteintes à la biodiversité dans les Everglades, un système mouvant de rivières situé en Floride. À ce titre, La Forêt interdite peut être considéré comme l’un des premiers films "écologiques ».
« Le développement humain ne doit pas se faire au détriment de la nature, sinon elle se venge ! »
Hayao Miyazaki
L’idée de catastrophe fait progressivement son apparition dans les films, suite aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Pluie Noire réalisé en 1989 par Shōhei Imamura décrit le souffle terrifiant, une pluie noire qui s’abat sur les corps mutilés et fantomatiques des irradiés devenus des parias dans le Japon d’après-guerre. La bombe atomique fait peser une menace sur l’avenir de l’humanité qui pourrait ainsi disparaître. Lorsqu’il a été mondialement diffusé dans les années 1950 et 1960, le cinéma japonais s’en est fait l’écho, avant que les États-Unis ne s’en saisissent, eux qui ont le savoir-faire des effets spéciaux.
Photogramme extrait du film Pluie noire de Shohei Immamura
En 1961, dans Le Jour où la terre prit feu de Val Guest, la terre se réchauffe. Le film décrit à sa façon l’été qu’on a connu en 2022. Nous sommes à Londres, la Tamise est à sec, c’est la canicule, l’eau est rationnée, un brouillard s’installe sur la capitale britannique qui suffoque. À partir des années 1970, commence à émerger une pensée écologique : le bien-fondé du progrès industriel est remis en question. L’industrie nucléaire est particulièrement visée. Le film le plus emblématique des peurs écologiques de cette époque est sans conteste Soleil vert de Richard Fleischer, réalisé1972. Le film se passe à New York en 2022 les personnages évoluent dans une atmosphère poisseuse et étouffante; le héros s’éponge sans cesse le front durant le film. Le climat est perturbé, mais aucun dérèglement climatique violent n’est montré. La fin de la planète est certes annoncée mais la nature, victime de l’action des hommes, ne réagit pas. Soleil vert se veut néanmoins un message d’alerte sur les préoccupations environnementales. Silent Running de Douglas Trumbull, sorti en 1975, se passe dans un futur où la terre est dévastée, contribue également à la prise de conscience environnementale.
Prise de conscience environnementale : l'urgence climatique, une nature qui riposte
Le cinéma est symptomatique des angoisses d’une société. Des films sortis après les années 2000 commencent à mettre en avant l’urgence de la crise environnementale et font du bouleversement climatique (sécheresses, fonte des glaces, inondations, raz de marée, pluies diluviennes) un argument. La planète Terre est montrée désormais comme capable de se révolter contre les agressions humaines qui ont détruit la nature (la biodiversité, les sols, l’eau). On passe d'une nature victime à une nature qui riposte.
On le voit tout d’abord dans le film de Roland Emmerich Le jour d’après (2004). Le film montre des villes dévastées par des perturbations météorologiques extrêmes. La terre est recouverte de glace. La planète réagit à sa façon aux agressions subies ; elle n’est pas passive. C’est donc une approche totalement différente de Soleil vert, où la terre n’apparaît jamais en tant qu’acteur.
Photogramme extrait du film Le Jour d’après de Roland Emerich
Cette vision est poussée à l’extrême dans le film de Davis Guggenheim (2006) retraçant le combat d’Al Gore contre le réchauffement climatique. Une vérité qui dérange insiste sur l’intensité des dérèglements climatiques. Al Gore utilise Katrina et l’émotion que cet événement a suscité pour convaincre. L’objectif principal de ce film est d’apporter au grand public les justifications scientifiques des risques liés au réchauffement climatique pour inciter chacun à changer de mode de vie.
L’eau, de préférence sous forme de glace, est devenue une arme essentielle du combat contre le réchauffement climatique. Dans Soleil vert, où il est sous-entendu que l’eau a presque disparu (océans, cours d’eau et glaces). Dans Le jour d’après, l’eau est omniprésente. C’est même le principal agent destructeur : inondation, raz-de-marée, neiges et glaces. Dans Une vérité qui dérange, la glace fond car l’atmosphère s’est réchauffée. La banquise et les paysages enneigés du Grand Nord sont l’objet d’imaginaires en pleine modification. Aujourd’hui, la banquise est symbole de virginité, de pureté. L’ours polaire devient la figure incontournable de ce Grand Nord arctique.
L’eau un bien commun en partage pour tous les êtres vivants : Un nouvel imaginaire à inventer
Photogramme extrait du film Mad Max Fury Road de George Miller
Beaucoup de personnes s'intéressent aujourd’hui à l'eau, essaient de comprendre son cycle dans l'air, le sol, le sous-sol, jusqu'à la mer, que ce soit pour saisir les mécanismes des pollutions qui touchent les nappes d'eau du robinet, l'assèchement de nombreux cours d'eau, ou les conséquences d'aménagements contestés. L’eau est devenue une ressource menacée. Dans une vidéo : Gérer l’eau, quels imaginaires, quels obstacles ?, Thomas Coispel analyse une quinzaine de films et explore, à travers des extraits, les différents imaginaires associés à la gestion de l’eau. Il identifie quatre imaginaires qui sont, selon lui, autant d’obstacles à la réflexion collective sur le partage équitable de l’eau. C es quatre imaginaires sont la loi de la jungle dans : Mad Max Fury Road (George Miller); Young ones (Jake Paltrow); l'adaptation technologique dans Dune (Denis Villeneuve); Wonderworld (Kevin Reynolds); Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve); Approaching the Unknown (Mark Strong, Luke Wilson ); le complot permanent, dans Erin Brockovitch (Steven Soderbergh); Dark waters (Todd Haynes); Promise land (Gus Van Sant); Chinatown (Roman Polanski); l'impuissance collective dans Manon des sources (Claude Berri); Do the right thing (Spike Lee); Ben Hur (William Wyler).
Photogramme extrait du film Mad Max Fury Road de George Miller
Dans les films cités, les États-Unis sont malheureusement surreprésentés. L’Europe elle-même se contente de la portion congrue. Les grands absents sont l’Afrique et l’ensemble des pays en développement. Ces films, s’ils ne sont pas légion, existent
néanmoins, et montrent une autre réalité où l’urence est souvent plus pressante. Ainsi,
Marcher sur l'eau, d’Aïssa Maïga, tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020, raconte l’histoire d’un village vctime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau.
Photogramme extrait du film Marcher sur l’eau de Aïssa Maïga
Ainsi, Les bêtes du sud sauvage, réalisé par Benh Zeitlin, tourné dans le Bayou, où la nature s’emballe à la suite de la fonte des glaciers libérant les eaux, et avec elles, une armée d’aurochs, Bacurau BA, de Kleber Mendonça Filho, tourné dans le Nordeste brésilien, qui raconte la disparition mystérieuse d’un village des cartes numériques avec une guerre de l’eau pour arrière-plan, Et même la Pluie, de Icíar Bollaín sur une révolte contre la privatisation de l’eau dans le village de Cochabamba en Bolivie (2001).
Photogramme extrait du film Et même la pluie de Icíar Boll
Et le cinéma français dans tout ça ?
Coline Serreau réalise, très tôt, en 1996, un film culte pour les écologistes : La belle verte. Luc Jacquet, après La Marche de l’Empereur, (2006), tourne La Glace et le Ciel, en 2015, dans un univers de neige, de gel, d’eau et de vent, consacré à Claude Lorius, qui a étudié les glaces de l’Antarctique dans les années 50 et été le premier à montrer que le réchauffement climatique était d’origine humaine. Mélanie Laurent et Cyril Dion réalisent 2015 un documentaire Demain, enquête dans dix pays pour tenter de comprendre comment éviter la catastrophe. Le film rencontrera un certain succès. Mais, en réalité, le cinéma français apparait timide sur la question climatique. En février 2023, à suite de la censure dont a été victime une activiste du climat lors de la cérémonie des Césars, une vingtaine de professionnels du cinéma signe à l’initiative de Cyril Dion une Tribune parue dans le Monde appelant le Septième Art à s’emparer davantage du sujet du changement climatique, et ne pas passer à côté de cette bataille qui permettra de garder un monde habitable pour tous :
« Nous, professionnels du cinéma, ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était tandis que notre planète devient inhabitable … d’autant plus que nous disposons d’un pouvoir extraordinaire : celui de participer à bouleverser les représentations du monde».
La question climatique, contairement à d’autres questions, aura, il est vrai, été totalement absente dans la cérémonie comme dans les films. Les signataires ont appelé à réinventer la manière de faire des films et à élaborer des récits qui nous aident à imaginer un futur juste et soutenable. À suivre donc !
Photogramme extrait du film La Glace et le ciel de Luc Jacquet
Pour finir rappelons cette citation de Gaston Bachelard :
« L’eau est un véritable élément psychique, un élément qui amasse les images dans nos rêves comme dans nos pensées, un élément qui règne dans notre conscience comme dans notre inconscient, un élément que nous aimons en nous et en dehors de nous. »
La poésie de l’eau - Causeries (1952-54)
Photogramme extrait du court-métrage de Jean Vigo La natation par Jean Taris
Et se souvenir combien la liste est longue des réalisateurs qui ont filmé pour notre plaisir l'eau pour elle-même, en dehors de toute préocupation climatique ou de disponiblité. Ces cinéaste qui ont fait d’elle un personnage à part entière, la travaillant comme un motif esthétique ou poétique, l’intégrant dans un récit comme élément signifiant. Epstein, Grémillon, L'Herbier, Vigo, Mizoguchi, Laughton, Cameron … ces cinéastes de l'élément liquide ont vu dans l'eau ce que Deleuze définissait comme "la promesse ou l'indication d'un autre état, une autre perception (...) une perception plus qu'humaine, plus fine, plus moléculaire."
La sélection que nous vous proposons ci-dessous en tient compte.
Sélection
Film
Promised land
Edité par TF1 vidéo [éd., distrib.] - 2013
Steve Butler, représentant d'un grand groupe énergétique, se rend avec sa collègue dans une petite ville de campagne. A cause de la crise, ils sont convaincus que les habitants ne pourront pas refuser leur proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu'elles renferment. Ce qui s'annonçait comme un jeu d'enfant va pourtant se compliquer lorsqu'un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste. Un thriller économico-écologiste sur fond de manipulation et la remise en cause d'un individu. Un film militant.
Film
Les bêtes du sud sauvage = Beasts of the Southern Wild
Edité par ARP Sélection [éd.] - 2012
Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue... Un premier film très riche visuellement et d'une rare intensité émotionnelle... A voir !
Film
Young ones
Edité par Potemkine Films [éd.] - cop. 2015
Dans un futur proche, l'eau est devenue rare, suscitant convoitise et violence. Dans ce climat hostile, Ernest Holm veille sur sa ferme, son fils Jerome et sa fille Mary, et nourrit l'espoir de rendre ses terres à nouveau fertiles. Tout comme Flem Lever, qui fréquente Mary en secret et n'a qu'une idée en tête : s'emparer des terres d'Ernest quel qu'en soit le prix.
Film
Même la pluie
Edité par Société nouvelle de distribution [éd., distrib.] - [DL 2011]
En Bolivie, lors d'un tournage, un réalisateur et son producteur se trouvent mêlés à la révolte des habitants contre le pouvoir en place...
Film
Le Cirque des horreurs + Le Jour où la Terre prit feu
Edité par Studio Canal - 2022
LE CIRQUE DES HORREURS (1960) : Après une opération ratée, le Dr Rossiter, un chirurgien esthétique, est recherché par la police. Il s'enfuit en France sous un faux nom et prend la direction d'un cirque presque ruiné. Il recrute son personnel parmi des gens défigurés ou des criminels à qui il refait les visages et n'hésite pas à supprimer ceux qui désirent quitter l'établissement. En dix ans, il fait du cirque l'un des plus célèbres d'Europe. Une série d'accidents mystérieux dont sont victimes les artistes alerte la police, mais aucun crime ne peut être prouvé. Lorsque le cirque arrive en Angl...
Film
Dark waters
Edité par le Pacte - C 2020
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l'usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie...
Film
Ben-Hur
Edité par Warner home video France [éd., distrib.] - 2001
Judas Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala, venu prendre la tête de la garnison de Jérusalem. Mais leur amitié ne peut résister à leurs caractères différents. Alors qu'une pierre tombe du balcon de la maison familiale de Ben-Hur, manquant de tuer le gouverneur qui paradait plus bas, Messala trahit son ami qu'il sait innocent en l'envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa soeur. Ben-Hur jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance
Film
La tortue rouge
Edité par Wild side vidéo [éd.] ; Warner home video [distrib.] - 2016
A travers cette robinsonnade sans aucun dialogue, on assiste aux grandes étapes de la vie d’un homme. La grande qualité musicale et graphique fait de ce conte écologiste un magnifique film d’animation. A voir en famille pour rêver, voyager, contempler, philosopher, s’émouvoir…À partir de 8 ans.
Par Le comité de veille DVD jeunesse
Film
Mad Max : fury road
Edité par Warner home video - 2015
Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe, qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles... George Miller réinvestit son oeuvre culte avec fracas, du grand spectacle, rageur et outrancier, qui éblouit par sa mise en scène...
Film
La ligne de partage des eaux
Edité par JHR films [éd., distrib.] - 2016
"La ligne de partage des eaux" s'inscrit dans le périmètre du bassin versant de la Loire, de la source de la Vienne sur le plateau de Millevaches jusqu'à l'estuaire. Le bassin versant, et non pas le fleuve Loire ! C'est-à-dire le plan incliné vers la mer, la totalité de l'espace irrigué, pas seulement le trait de la rivière. C'est-à-dire les zones d'activités et les zones humides, les fossés et les autoroutes, les salles de réunions et les chantiers. Car l'eau est partout, dans les sols, dans les nappes, dans l'air, circulant, s'infiltrant, s'évaporant, et partout reliant les territoires entre...
Film
Une vérité qui dérange : avertissement général
Edité par Paramount home entertainment France - 2007
L'ancien vice-président américain Al Gore nous présente un documentaire irréfutable destiné à nous faire prendre conscience du futur de notre planète et de l'avenir de l'humanité. C'est un appel au réveil qui fait voler en éclat les mythes et les idées fausses, afin que nous réalisions tous à quel point le réchauffement de la planète est un danger présent et bien réel. Ce documentaire est une démonstration convaincante et documentée qui nous demande d'agir maintenant pour sauver la Terre. Chacun d'entre nous peut modifier sa façon de vivre au quotidien pour contribuer au sauvetage.
Film
Soleil vert
Edité par Warner home video France [éd., distrib.] - [DL 2004]
New York 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D'un côté, les nantis qui peuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l'autre, les affamés nourris d'un produit synthétique, le soleil, rationné par le gouvernement... Lors d'une émeute, le président de la firme qui produit le soleil trouve la mort et Thorn, un flic opiniâtre, est chargé de l'enquête...
Film
Top of the lake. Saison 1
Edité par ARTE France développement [éd., distrib.] - 2013
Réalisée par Jane Campion (Palme d'Or à Cannes pour La Leçon de Piano en 1993, soit 3 ans après... David Lynch), la mini-série Top of The Lake raconte l'enquête d'une jeune inspectrice sur la disparition mystérieuse d'une fillette de 12 ans. A la fois pamphlet féministe et voyage introspectif, tournée dans un décor naturel à couper le souffle, en Nouvelle Zélande, Top of The Lake a été saluée par la critique et le public.
Par Martin C.
Film
Bacurau
Edité par ARTE France développement - 2020
Dans un futur proche, le village de Bacurau dans le sertão brésilien fait le deuil de sa matriarche Carmelita qui s'est éteinte à 94 ans. Quelques jours plus tard, les habitants remarquent que Bacurau a disparu de la carte. En bonus, un court métrage de Kleber Mendonça Filho "Recife frio" (2009, 24 min).
Film
Dune
Edité par Warner Bros. Entertainment France S.a.s - 2022
L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers - la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre...
Film
La nuit du chasseur
Edité par Wild side films [éd.] ; Warner home video France [distrib.] - [DL 2013]
Un psychopathe, déguisé en pasteur, se met en quête d'un butin et persécute deux enfants... Une sorte de conte moral et fantastique proche du cauchemar... Un film unique, intemporel, un chef-d'oeuvre
La main du saigneur : divin bricolage, le cinéma selon Charles Laughton / Philippe Garnier, aut..
Film
Pluie noire
Edité par Films sans frontières [éd., distrib.] - [DL 2006]
6 août 1945 : la jeune Yasuko est atteinte par la "pluie noire" après le largage de la bombe sur Hiroshima... Un film pudique et magnifique sur les conséquences de la bombe atomique. Cannes : Grand Prix de la Commission Supérieure Technique 1989
Film
Abyss
Edité par Twentieth Century Fox Home Entertainment [éd.] - 2002
Un sous-marin nucléaire de la US Navy : le USS Montana se retrouve immobilisé au bord d'une immense crevasse par 700 m de fond au coeur de l'océan. Afin d'aller à sa rescousse, l'armée réquisitionne une équipe de spécialistes qui ont mis au point un prototype sous-marin de base de forage pétrolière...
Film
Chinatown
Edité par Paramount home entertainment France [éd., distrib.] - [DL 2005]
Jake Gittes est embauché par une jolie femme pour enquêter sur l'aventure extra-conjugale de son époux, Jake se trouve plongé dans un tourbillon de mensonges et de scandales...
Film
Blade runner 2049
Edité par Sony pictures home entertainment - 2018
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L'officier K est un Blade Runner : il fait partie d'une force d'intervention d'élite chargée de trouver et d'éliminer ceux qui n'obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu'il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c'est à son tour d'être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
Film
Silent running
Edité par Wild Side [éd.] - 2016
Le botaniste Freeman Lowell a passé cinq ans à bord du transporteur spatial Valley Forge, à préserver sous d'immenses dômes géodésiques les seuls spécimens botaniques existant au monde. Lorsqu'il reçoit l'ordre de détruire le projet et de rentrer à la base, Lowell refuse d'obéir...
Film
Le jour d'après
Edité par Twentieth Century Fox Home Entertainment [éd.] - 2004
Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite...
Film
Erin Brockovich : seule contre tous
Edité par Sony pictures home entertainment - 2006
Comédie sociale sur l'éternel combat de l'individu faible contre le système tout-puissant... Un film juste et une bonne composition, à ne pas bouder...
Film
Manon des sources
Edité par Compagnie méditérranéenne de films [éd., distrib.] - [DL 2004]
Epopée méridionale, pittoresque et folklorique qui tourne au drame... Le talent de conteur et de faiseur d'images de Pagnol...
Film
Robert Flaherty : Nanouk l'esquimau / L'homme d'Aran / Louisiana story / The land
Edité par Editions Montparnasse [éd.] - 2006
Contient :[DVD 1] : Nanouk l'Esquimau (1922 ; 64 min) / Robert Flaherty, réal ; Timothy Brock, mus., dir. [DVD 2] : L'homme d'Aran (1934 ; 1 h 46 min) / Robert Flaherty, réal. ; John Goldman, scénario ; John Greenwood, mus. ; Colman "Tiger" King, Maggie Oirrane, Michael Oillane... [et al.], act. [DVD 3] : The land (1942 ; 41 min) / Robert Flaherty, réal. ; Richard Arnell, mus. Louisana story (1 h 21 min) / Robert Flaherty, réal., scénario ; Frances Flaherty, scénario ; Virgil Thomson, mus.
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Pour information, la consommation d’eau par jour et par personne est supérieure à 250 litres au Canada, Etats-Unis, Australie Suisse et Japon, de 130 à 160 litres au Danemark, Royaume-Uni, Luxembourg, en France et en Irlande, de 50 à 100 litres en Asie et en Amérique Latine, d 10 à 20 litres en Afrique Sub-Saharienne.
Sources Eurostat + Ifen + Conseil mondial de l’eau
Remerciements :
Marie-Pierre Padovani et Agathe Cohen
Pôle Eau Plastique Seine
Direction de la Transition Ecologique et du Climat de la Mairie de Paris
Académie du Climat
Sources :
Dernières Nouvelles d’Alsace : « Le cinéma met en garde depuis longtemps », Intw de Véronique Le Bris, 5 mars 2023
Le Monde : « Nous, professionnels du cinéma, ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était tandis que notre planète devient inhabitable », 22 février 2023
Le catastrophisme climatique dans le cinéma grand public, Nathalie Magne
Gérer l'eau durablement: quels imaginaires dans les films ? vidéo de Thomas Coispel
Par Joseph G., bibliothèque Marguerite Audoux