Profession : producteur Paulo Branco, le cinéma comme aventure
Paulo Branco (crédit alfamafilms.com)
Paulo Branco, l’emblématique et indomptable producteur de cinéma d’auteur franco-portugais incarne aujourd’hui l’une des figures internationales les plus importantes de la production indépendante.
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Au printemps 1981, Serge Daney, alors rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, écrit un article intitulé le pôle portugais, dans lequel il décrit Lisbonne comme une ville qui, pour un temps, aimante le cinéma d’auteur le plus intéressant qui se fait alors en Europe : Manoel de Oliveira, Raoul Ruiz, Wim Wenders, Robert Kramer, Monteiro, y tournent ou vont y tourner leur prochain film.
Au coeur de cette effervescence, un jeune cinéphile à l’allure de pirate, Paulo Branco, se lance dans la production, à la demande de l’institut portugais du cinéma.
40 ans plus tard, la cinémathèque française lui a rendu un hommage, pour la deuxième fois (fait unique pour un producteur), en projetant 36 des plus beaux films qu’il a produits en 2021.
Plus de trois cents titres, dont beaucoup n'auraient jamais existé sans lui, font de lui l’une de figure essentielle du cinéma d'auteur européen. Il a permis à Manoel de Oliveira de poursuivre son œuvre magistrale, alors qu’elle risquait l’arrêt définitif. Il a permis l’existence des films singuliers de Joao Cesar Monteiro, de Raoul Ruiz, les premiers Pedro Costa et beaucoup du meilleur cinéma portugais contemporain. Des cinéastes comme Werner Schroeter, Chantal Akerman, Jacques Rozier, Alain Tanner, Wim Wenders lui doivent peut-être leurs plus beaux films. Olivier d'Assayas, Laurence Fereira Barbossa, Sharunas Bartas, Philippe Garrel, Mathieu Almaric, Christophe Honoré, Pascale Breton, Skolimowski, Cronenberg et bien d’autres... ont également travaillé avec lui.
S’il est aujourd’hui devenu un producteur de légende, Paulo Branco affirme tout devoir à la chance, au hasard, aux rencontres. De fait rien ne le prédisposait à devenir l'une des grandes figures du cinéma d'auteur européen pour qui chaque nouveau film demeure un pari.
JE CONNAIS ENCORE BIEN MIEUX LES TAUREAUX QUE LE CINÉMA
(Paulo Branco)
Paulo Branco est né le 3 juin 1950 près de Porto, au milieu des taureaux et des chevaux, dans le cadre de la grande aristocratie rurale portugaise où son père est vétérinaire. Bon cavalier, monte régulièrement jusqu’à un âge avancé, participe même aux championnats mondiaux de course d'endurance à cheval. A l’âge 17 ans, il voit Rio Bravo et c’est le déclic : s’intéressant jusque-là plutôt à la littérature, il devient cinéphile, commence à voir régulièrement des films. Après son bac, il entame des études en chimie, fréquente des cinéastes en contact avec la nouvelle vague française.
En 1971, conscient que le monde dans lequel il vit est en train de mourir, il décide de fuir un régime fasciste qui poursuit alors une guerre coloniale en Afrique, pour laquelle il est mobilisable. Il laisse tomber ses études de chimie, part pour l’Angleterre, à Londres, la seule ville d’immigration possible quand on arrive sans un sou, y accumule les petits boulots, continue à voir beaucoup de films, devient joueur professionnel.
LA PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE ÇA S’EST TROUVÉ PAR HASARD POUR FUIR UN SERVICE MILITAIRE EN ANGOLA
(Paulo Branco)
Finalement, Paulo Branco débarque à Paris en 1973, sans papier (il ne régularisera sa situation qu’en 1990) et sans le sou. Il se débrouille, malgré sa pauvreté, pour fréquenter assidument la Cinémathèque et découvrir Paris. Frédéric Mitterrand qui dirige alors les Cinémas Olympics, (qu’il a rencontré par hasard en faisant du stop à deux heures du matin), lui propose de travailler avec lui comme programmateur. Le Portugal étant à la mode en raison de la révolution des œillets du 25 avril 1974, il lui demande d’organiser une Semaine du cinéma portugais dans l’une de ses salles. S’ensuit une période intense de cinéphilie et un enchaînement de rencontres passionnantes, dont celle décisive, de Serge Daney. Cette expérience aux Cinémas Olympics lui donne envie d’avoir sa propre salle. Il trouve de l’argent au Portugal, (le pays veut montrer ses films à Paris), et achète en octobre 1977 le République, une salle qui appartient au circuit Action. Comme il n’a toujours pas de papiers, Serge Daney, devenu un grand ami, en devient le gérant. Coup de chance : sa première programmation, un cycle de films sur l’occupation, est annoncée à la une du Monde. C’est un succès ! Avec son aide et celle de Jean-Claude Biette, (tous les deux journalistes aux Cahiers) il programme le cinéma le plus radical de l’époque : Philippe Garrel, les films politiques de Godard, les premiers Ruiz, Van der Keuken et fait découvrir Manoel de Oliveira au public parisien ! La salle devient un repère de cinéastes (Eustache, Rivette, Garrel, Fassbinder…), un lieu de rencontre et de débats très animés où se retrouvent aussi des philosophes et des écrivains (Barthes, Foucault, Duras …)
POUR MOI, ÊTRE PRODUCTEUR, C’ÉTAIT ÊTRE UN AVENTURIER
(Paulo Branco)
En 1979, Paulo Branco programme Amour de Perdition de Manoel de Oliveira. Le film fait très peu d’entrées, avec une séance par jour, mais connaît un succès critique très important qui permet au cinéaste de rayonner au niveau international. Au point de changer la donne au Portugal, où le film, montré à la télévision, a été très mal reçu, avant d’être réévalué par la critique, quand il est sort plus tard en salle. C’est le moment que choisit l’institut portugais du cinéma pour redéfinir son rôle : soutenir et financer des projets prestigieux, encourager des coproductions avec l’étranger (le cinéma portugais est coupé de l’Europe), créer un festival du film à Estoril, promouvoir une nouvelle génération de producteurs. Paulo Branco accepte l’aventure, tout en gardant un lien avec Paris. Il n'a que 29 ans quand Manoel de Oliveira lui fait confiance en le choisissant comme producteur pour son grand film romanesque : Francisca. Toute l’équipe, ou presque, commence dans le cinéma.
Lui ne connaît pas les règles de la production ne sait pas ce qu’est l’avance sur recettes, l’agrément !
HE LOOKS LIKE A PIRATE KOOKING FOR A JOB
(Samuel Fuller à propos de Paulo Branco)
C’est le début de la filière portugaise. Dans le même temps Ruiz tourne Le Territoire, une histoire de cannibalisme, mais l’argent de Corman, l’un des rois de la série B américaine, n’arrive pas. Fauché, Branco se sert de chutes de pellicules de Francisca pour continuer le tournage. Wenders, alors héros de la cinéphilie européenne, débarque. Le travail d’Henri Alekan, mythique chef-opérateur de Ruiz - il a tourné avec Renoir, Carné, Cocteau, Abel Gance - le fascine. Il veut tourner lui aussi un film sur place, inspiré par la mésaventure de Ruiz dont le tournage est à l’arrêt, avec la même équipe technique, les mêmes comédiens, Samuel Fuller et Patrick Bauchau en plus !
Résultat une fiction scientifique, écrite au jour le jour, sans le moindre scénario, par le cinéaste et son scénariste Robert Kramer : l’état des choses, qui recevra le Lion d’Or à Venise en 1982. La légende de Paulo Branco est née ! autour d’un crédo, celui d’un cinéma libre et indépendant et d’une méthode de production privilégiant la rapidité de décision, la souplesse, le goût du risque, (les films ne sont pas entièrement financés quand commencent leur tournage), l’audace, l’intuition et la spontanéité, la primeur de la rencontre à la sécurité d’un scénario.
Si dans la foulée, il cherche à rester fidèle à ses compagnons de route Oliveira, Monteiro, et Ruiz, d’autres cinéastes viennent tourner à Lisbonne, comme Alain Tanner, qui y réalise son plus beau film : Dans la ville blanche ou encore Rober Kramer avec Doc’s Kingdom. Il conserve néanmoins un lien étroit avec Paris en produisant Jean-Claude Biette (Loin de Manhattan, tourné sur un week-end par mois pendant cinq mois) avec la caisse du République, puis Duras (Aurélia Steiner), le délirant Maine-Océande jacques Rozier, et des réalisateurs post-nouvelle-vague comme Jean-Claude Guiguet, Christine Laurent, Danièle Dubroux …
C’est le début de sa vie entre les deux pays. Il apprend à fabriquer des films sans trop se soucier des conditions de fabrication. Le plus important, toujours, est que les films se fassent et trouver un mode de fonctionnement adapté pour chaque cinéaste : avec Rozier, par exemple, en commençant immédiatement la préparation du film sans en connaître le projet, en se taillant au fil du temps une réputation de sauveur de films. Il paie cher son inexpérience. Sa société de production Les films du passage fait faillite en 1987. Il comprend la nécessité de solidifier son rapport un peu trop poétique à la production pour garder la confiance des réalisateurs, tout en continuant de profiter de toutes les brèches, de tous les interstices qui existent dans le schéma traditionnel de production. L’appui d’Oliveira est alors décisif. Il créé Madragoa Filmes à Lisbonne et Gemini Films à Paris, devient exploitant et distributeur au Portugal pour garder une base solide et concrète. Il ambitionne aussi de faire découvrir aux Portugais des réalisateurs et des cinématographies émergentes. Les écrans portugais sont en effet saturés de films américains. Aux trois cinéastes phares viennent rapidement s'agréger tout ce que l'Europe compte de « grands modernes », de Werner Schroeter à Chantal Akerman (La Captive), en passant par Sharunas Bartas, mais aussi les Portugais les plus novateurs (João Botelho et Pedro Costa en tête), avant que la génération de Laurence Ferreira Barbosa, Marie Vermillard, Emmanuelle Cuau ou Mathieu Amalric ne rejoignent Branco pour compléter une collection de regards singuliers sur le monde.
Il donne leur chance à des comédiens qui n’ont pas réalisé : Michel Piccoli, Fanny Ardant, ou à des collaborateurs plus occasionnels dans un paysage cinématographique qui laisse de moins en moins de place à la liberté aux auteurs.
PRODUIRE AUTREMENT, SE RÉINVENTER ENCORE !
En 2007, malmené par la crise du financement du cinéma d'auteur des années 2000, Gemini films dépose le bilan, après vingt ans de gestion indépendante et le prestige de son exceptionnel catalogue. Survivant grâce à sa base arrière portugaise, où il est aussi distributeur et exploitant de salles, Paulo Branco est dépossédé de ses films et doit recommencer de zéro : « Il fallait repartir en rassurant les partenaires financiers, et en produisant autrement : réduire le nombre de films, s'interdire le moindre risque, trouver des partenaires à l'étranger. » Mais avoir été dessaisi du catalogue de Gémini lui enlève un poids. Les films peuvent circuler à nouveau, car les réalisateurs peuvent en récupérer les droits. La nomination d’un administrateur provisoire lui permet, durant deux ans, de continuer à travailler. Il peut terminer les films en chantier : Les Chansons d'amour, de Christophe Honoré, et Quatre nuits avec Anna, de Jerzy Skolimowski, dont c’est le retour au cinéma après une longue absence. Tel un Phénix qui renaît de ses cendres, Paulo Branco revient sur le devant de la scène avec sa nouvelle société Alfama films, portée par le succès inattendu des Mystères de Lisbonne, (prix louis Delluc), et le début du tournage du très attendu film de Cronenberg, Cosmopolis, son film le plus cher, adapté d’un roman de Don De Lillo. « Ce film, c'est moi qui l'ai voulu. J'arrive à un stade de mon parcours où j'ai davantage envie d'être à l'origine des films plutôt que de suivre le désir des cinéastes (…) J'ai connu Don DeLillo en l'invitant au festival de cinéma que j'organise à Estoril, au Portugal. Nous sommes devenus amis et j'ai acquis les droits de Cosmopolis il y a deux ans. En juillet 2009, je fais un voyage à Las Vegas pour participer au championnat du monde de poker, sous prétexte d'un documentaire financé par le CNC portugais. J'en profite pour faire un détour par Toronto pour inviter David Cronenberg à Estoril. Je lui glisse le roman entre les mains. Quarante-huit heures plus tard, il me rappelle pour me dire qu'il fait le film. Nous signons dès mon retour de Las Vegas."
Dans les deux cas, Paulo Branco a eu l'idée de marier livre et cinéaste. Avec Alfama films, il poursuit son engagement dans la production cinématographique indépendante avec des réalisateurs confirmés, mais aussi de jeunes talents émergents, en gardant intact l’audace, le désir obstiné des débuts, pour que la création artistique l’emporte toujours sur l’industrie. Si sa trajectoire doit beaucoup à la chance, si les films qu’il produit forment une suite de hasards et d’événements, (c’est lui qui le dit) son parcours doit tout à la ténacité. Il a choisi, malgré les embûches, de continuer de produire un cinéma qu’il a envie de voir. C’est tant mieux ! Car ce cinéma c’est aussi le nôtre !
« C’est bien ça l’important, que les films existent, et puissent être vus partout dans le monde. Comme je viens d’un petit pays, j’ai toujours eu à coeur de faire rayonner internationalement les films que je produis »
Paulo Branco
Par Joseph G., bibliothèque Marguerite Audoux
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