0 avis
Musique
Symphonie Nr. 7
Edité par BRmedia - paru en P 2024
Avant même de prendre ses fonctions de chef d'orchestre de l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, Simon Rattle a entamé en novembre 2021 un cycle des symphonies de Mahler avec la Neuvième (BR-KLASSIK 900205). La Sixième (BR-KLASSIK 900217) a suivi en septembre 2023 et il s'attaque désormais à la septième symphonie de l'important symphoniste romantique tardif. Ce cycle marque le début d'un nouveau chapitre dans l'interprétation de Mahler, car avec Rattle il y a un admirateur tout aussi ardent de Mahler à la tête de l'orchestre, comme l'étaient ses prédécesseurs Jansons, Maazel et Kubelik. BR-KLASSIK présente maintenant l'enregistrement live du concert en cours avec l'impressionnante septième symphonie de Mahler de novembre 2024. Souffrance et bonheur, obscurité et lumière constituent l'attrait de la septième symphonie complexe de Gustav Mahler. Créée dans l'idylle naturelle du lac Worthersee, c'est l'une de ses grandes oeuvres, quoique quelque peu énigmatique. L'interaction entre les extrêmes émotionnels a toujours posé des questions aux interprètes. Après la sixième symphonie, toujours tragique, la septième symphonie contrecarre l'ambiance sombre avec un trait d'affirmation de la vie. Mahler a habilement incorporé les sons naturels, les cloches de troupeau et les cris de cor. "La nature rugit ici", commente-t-il lui-même. Le nombre inhabituel de cinq mouvements lui permet d'avoir une structure symétrique : le premier mouvement à grande échelle, déterminé par des rythmes de marche et concluant triomphalement, correspond à un rondo final joyeux et lumineux. Les deuxième et quatrième mouvements sont une musique nocturne qui encadre un scherzo. La première de la Septième symphonie eut lieu seulement trois ans après l'achèvement de l'oeuvre : le 19 septembre 1908 dans la salle de concert de l'exposition anniversaire à Prague. Il figurait au programme du dixième concert philharmonique organisé à l'occasion du soixantième anniversaire du règne de l'empereur François-Joseph Ier. Jusqu'à peu avant la représentation, Mahler - en proie à des doutes sur son travail - travaillait sur l'instrumentation. La première fut un grand succès, que la première viennoise qui suivit peu après ne put pleinement confirmer. Le public viennois critique s'est particulièrement opposé au mouvement final ; Il comprenait le chant de liesse exagéré et festif comme une parodie consciente ou involontaire du prélude des "Maîtres chanteurs de Nuremberg" de Richard Wagner.
- Genre musical
- Musique classique - Musique orchestrale