Le système politique français, et notamment le suffrage uninominal majoritaire qui prévaut lors des élections présidentielles et législatives, tend à une bipolarisation ou à une tri-polarisation de la vie politique. Par ailleurs, l'abstention concerne un nombre de plus en plus élevé d'électeurs.
Depuis les années 1990, les deux principaux partis français sont Les Républicains (LR) Rassemblement pour la République (RPR) avant 2002, puis Union pour un mouvement populaire (UMP) de 2002 à 2015 et le Parti socialiste (PS), membre du Parti socialiste européen. En 2012, le président de la République, le Premier ministre, la plupart des ministres, des députés, des sénateurs et des présidents de conseils régionaux ou généraux en sont membres. De nombreux autres partis participent à la vie politique de la France : les plus importants sont le Front national (FN, extrême-droite nationaliste, populiste,, souverainiste et opposé à l'immigration), l'Union des démocrates et indépendants (UDI, centre et centre-droit), le Mouvement démocrate (MoDem, centre), le Mouvement radical, social et libéral (centre-gauche à centre-droit), Europe Écologie Les Verts (EELV, écologistes),, le Parti communiste français (PCF, gauche communiste) et La France insoumise (gauche radicale et écosocialiste).
Les élections présidentielles puis législatives de 2017 ont toutefois abouti à une recomposition du paysage politique français, marquée par une élimination dès le premier tour des candidats des deux partis ayant occupé la présidence de la République auparavant, et l'élection d'un jeune candidat entré en politique active sous la présidence de François Hollande sans être membre actif du PS, Emmanuel Macron. Le mouvement créé par ce dernier sur une ligne centriste, europhile et sociale-libérale, et réunissant des personnalités du centre-gauche, du centre, du centre-droit et de la société civile, La République en marche, obtient ensuite la majorité à l'Assemblée nationale. Cette formation reste toutefois encore peu représentée au Sénat et dans les assemblées des collectivités locales.
Des mouvements indépendantistes, nationalistes périphériques ou régionalistes existent dans plusieurs territoires métropolitains ou ultramarins, mais peu d'entre eux ont acquis une importance effective (par le biais d'une représentation parlementaire ou la participation aux exécutifs locaux), par exemple : l'Union démocratique bretonne (UDB, gauche à centre-gauche socialiste et social-démocrate, régionaliste et autonomiste) et Pour la Bretagne ! (gauche écologiste, socialiste et régionaliste) en Bretagne ; la coalition Pè a Corsica (nationaliste, unissant des autonomistes et des indépendantistes) en Corse ; le Partit occitan (POC, gauche écologiste, occitaniste et autonomiste) dans le Midi ; le Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM, gauche indépendantiste et régionaliste), le Parti pour la libération de la Martinique (PALIMA, extrême-gauche indépendantiste), le Parti progressiste martiniquais (PPM, gauche socialiste et autonomiste) et le Rassemblement démocratique pour la Martinique (RDM, centre-gauche social-démocrate autonomiste) en Martinique ; le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS, constitué lui-même de plusieurs partis, nationaliste kanak, indépendantiste et socialiste mélanésien) en Nouvelle-Calédonie ; le Tavini huiraatira (ou simplement Tavini, gauche à centre-gauche indépendantiste) en Polynésie française.