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• Dix thèses sur la guerre 4/5

  L’intérêt de ce petit livre (137 p.), très bien écrit, plein de références et de rappels utiles, tient à ce fait : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France (2000-2002), professeur d’histoire de l’Occident moderne à l’université de Tel-Aviv, spécialiste des guerres civiles françaises et, en particulier, des guerres de religion, a été aussi « officier de réserve actif », si l’on peut dire, dans une « démocratie guerrière » , ce qui est exceptionnel chez les intellectuels de sa catégorie. Chaque développement est précédé d’un exposé expliquant pourquoi l’auteur s’est intéressé à la question, en fonction de son expérience de soldat-citoyen dans un pays très particulier, dont nous connaissons assez peu de choses finalement. Le livre n’est pas un livre de propagande, c’est celui d’un intellectuel, qui entend bien préserver les droits de l’esprit critique et les conditions d’un débat serein, dans un contexte qui tend à les rendre impossibles. Erratum p. 99, il faut lire Jus ad bellum (au lieu de jus ad bello), Jus in bello (à la place de Jus in Bellum).

  Jean Le Grenot - Le 06 février 2018 à 10:59