1 avis
BD
Derrick : je ne survivrai pas à la mort
Edité par Petit à petit - paru en 2018
La société qui emploie Derrick fait le ménage chez les personnes décédées avant que leurs proches ne leur rendent visite. ©Electre 2019
RIP 1
Se procurer le document
Autre format
Issus de la même oeuvre
Avis
vos avis
-
Humour noir pour récit trash ! première salve...
Si vous appréciez les ambiances macabres et l’humour noir (bien serré), les atmosphères poisseuses, vous raffolerez de ce petit conte perdu au fin fond de la bien-pensance. L’escapade pestilentielle d’une vie ordinaire (qui a bien morflé quand même) où chaque membre d’une brigade de loustics plus ou moins barrés ou borderlines, tente de tirer son épingle du jeu. Le pitch : Derrick, un quadra rongé par la morosité de son existence minable, travaille pour un salaire de misère dans une société un peu particulière et pas vraiment légale.Son job pour le moins singulier, consiste à récupérer les objets de valeur chez des quidams morts dans l’indifférence générale (Les vieux, les oubliés, les suicidés….) des gens, a priori sans famille, sans amis… En compagnie de 4 collègues patibulaires mais presque, il enfile chaque matin une combinaison spéciale pour se rendre discrètement dans certaines habitations où moyennant bakchichs, des informateurs leurs ont prioritairement signalé une odeur morbide suspecte. Ils doivent alors opérer rapidement et surtout avant l’intervention des pompes funèbres…En gros, leur job, c’est de piller les morts.Tout ce que lui et ses collègues récupèrent est saisi par sa société et mis aux enchères, eux ne peuvent conserver que la bouffe et le pq. Un jour arrive pourtant, où l’occasion de quitter ce boulot infamant se présente à lui.Derrick décide alors de franchir le Rubicon…Le dessin de Julien Monier colle parfaitement bien au script trash imaginé par Gaet’s pour cette épopée décapante. Cette bd est une vraie pépite. (5 autres tomes devraient suivre) drôle, noire, souvent grinçante, acide, déconcertante…les qualificatifs ne manquent pas.Une chronique macabre et féroce… Vous êtes prévenu !
Le bibliothécaire masqué - Le 14 novembre 2021 à 16:49