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Livre
Station eleven
Edité par Rivages - paru en 2016
La civilisation s'est effondrée suite à une pandémie. Une troupe itinérante propose du Shakespeare aux survivants, symbolisant l'espoir et l'humanité. L'existence de plusieurs personnages est liée à celle d'un acteur connu décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, se révèle un fil conducteur entre eux. ©Electre 2016
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Coup de cœur !
Superbe découverte pour ce roman postapocalyptique qui utilise un récit morcelé très prenant. Il se lit très facilement, voire se dévore, et il reste en tête même une fois fini. Je ne peux que vous encourager à tenter la lecture :)
Louise - Le 14 septembre 2024 à 17:30 -
Station Eleven
Je me permets de porter une légère correction: Ce roman n'appartient pas au genre policier. C'est un roman d'anticipation, considéré comme une sous-genre de la Science-fiction. J'ai étudié ce roman lors de mon mémoire de Recherche en Littératures française et comparée: il a fait partie des romans du corpus que j'avais choisi. Résumé: Station Eleven, est un roman post-apocalyptique qui révèle, la chute de l’humanité, l’égarement des individus, la disparition des repères, et, paradoxalement, c’est un hommage à la résilience des peuples. Sous forme d’un patchwork, l’histoire s’étend sur plusieurs décennies relatant un « avant » et un « après » d’une pandémie due à la propagation d’une grippe qui va exterminer 99% de la population mondiale. Quelques heures avant le cataclysme, un acteur connu, Arthur Leander, qui interprète Le Roi Lear à l'Elgin Théâtre de Toronto, s'écroule sur scène, alors que les médias commencent à parler des premiers cas ayant succombé sous l’effet d’une grippe foudroyante. En alternant les époques, l’auteure entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’Arthur Leander. Quelques vingt années après la catastrophe, et dans un nouveau monde post-apocalyptique, hostile et désolé, nous suivons le parcours d’une troupe de théâtre, La Symphonie Itinérante, composée de comédiens et de musiciens qui sillonnent les décombres des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord, qui tentent de jouer des œuvres de Shakespeare et de Beethoven. Ainsi, afin de maintenir l’espoir, ils pratiquent leur art : la seule chose que la pandémie n’a pu endommager. Ces survivants doivent s'accoutumer à vivre sans la technologie du monde avant le cataclysme (comme par exemple internet, téléphone, électricité, le chauffage, la conservation des aliments, et autres inventions). Ils redécouvrent les gestes ancestraux pour s’alimenter, se chauffer, s’habiller et surtout pour se défendre. Se défendre pour survivre, car leur chemin est semé de violence, de guet-apens, de sauvagerie, d’oppression, de deuil, de désolation et surtout de solitude. Toutefois, ils conservent les souvenirs de l’ancienne civilisation et la mémoire du passé en cultivant la valeur artistique éternelle qui prend plusieurs formes telle que la musique, le théâtre, un musée. En définitive, l'art permet, surtout, d'éviter le retour à l'état sauvage car « survivre ne suffit pas » . Un ouvrage particulier, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur dans tout le roman. Il s’agit d’une Bande Dessinée," Station Eleven", qui, passant de main en main évoque l'avenir de l'homme. Elle sera, finalement, exposée dans un musée, comme vestige de l’ancien monde. "Survivre ne suffit pas": Note de l’auteur : « La phrase peinte sur la caravane de tête et tatouée sur le bras de Kristen, « Survivre ne suffit pas », provient de Star Trek : Voyager, épisode 122, qui fut diffusé pour la première fois aux Etats-Unis en septembre 1999 et fut écrit par Ronald D. Moore. » [ST. JOHN MANDEL, Emily, Station Eleven, éd. Knopf, New York, 2014 ; [traduit de l’anglais (Canada) par Gérard de Chergé, Station Eleven, éd. Payot & Rivages, Paris, 2016, p. 477 de la traduction française.
Nejla MIDASSI - Le 13 février 2018 à 14:06 -
BOUVAT Franck - Le 08 décembre 2016 à 21:18
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Station Eleven
Thriller atypique, lent et qui vous perd, pour mieux vous captiver quand le puzzle se forme
Tiptop - Le 12 octobre 2016 à 11:33